Dans le domaine de la production de spectacles, il faut parfois être audacieux. En décidant d’accueillir Cage The Elephant, une formation dont le dernier passage à Québec remonte à 2011, le Festivent a joué cette carte avec succès. Quelle performance endiablée du chanteur Matt Shultz et sa gang!

Sous un ciel menaçant, au Parc Champigny de Lévis, Cage The Elephant a rappelé au public pourquoi la formation demeure l’une des plus influentes de l’univers rock depuis une décennie. Mordant et faisant preuve d’une forme hallucinante, Matt Shultz a sans surprise attiré tous les regards en livrant chaque chanson comme si sa vie en dépendait.

Le groupe américain a misé surtout sur le répertoire de ses trois derniers albums. Les pièces Ain’t No Rest For The Wicked et Cigarette Daydream ont fait frémir un parterre assez diversifié mais surtout conquis par l’énergie déployée sur scène. Du rock dans sont état naturel, sans additifs et livré avec une intensité redoutable, quoi demander de mieux?
Et pourquoi pas grimper sur une tour d’éclairage après avoir fait du « crowdsurfing » sur une cinquantaine de mètres?

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Premières parties : Jake Clemons et Caravane
Étant encore peu connu chez nous, le multiinstrumentiste Jake Clemons a fait de son mieux pour tenter de réchauffer le public. On aurait voulu le voir plus à l’action avec son saxophone, probablement sa spécialité puisque c’est notamment avec cet instrument qu’il se distingue dans le band de nul autre que Bruce Springsteen depuis plusieurs années.
Caravane, pour sa part, a tout donné sur scène. Belle performance, généreuse et énergique de la formation de Québec qui roule sa bosse depuis une quinzaine d’années.
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Texte: Pedro Rodriguez / Photos: Martin Bélanger