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Comment Nathaniel Rateliff & The Night Sweats ont mis le feu à l’Impérial

4 octobre 2018

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Un show de Nathaniel Rateliff, c’est le genre de soirée où le temps défile à la vitesse lumière et où la fin arrive alors que le public en aurait pris pour le reste de la nuit…

Malgré que la météo maussade nous rappelle l’arrivée de l’automne, le public de Québec a eu droit à une soirée des plus chaleureuses à l’Impérial Bell en compagnie de Nathaniel Rateliff & The Night Sweats, dans le cadre de l’édition 2018 de St-Roch XP.
 
En première partie, Casual Rites est arrivé sur scène en toute simplicité afin d’ouvrir la soirée pour Nathaniel Rateliff et sa bande. La salle était déjà presque pleine. Un très bel exploit pour ce band de Québec que j’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir en raison d’une performance solide au niveau technique. Phil Matte et ses comparses nous ont emmenés dans un beau voyage aux confins de leur folk planante, très introspective, flirtant avec des sonorités blues et parfois même funk. Mission réussie, la table avait été mise de façon magistrale pour Rateliff et son groupe.

Nathaniel Rateliff, quel party!

Après une belle mise en bouche, la foule attendait avec impatience l’entrée en scène de Nathaniel Rateliff & The Night Sweats et elle l’accueilli avec un tollé d’applaudissements. Les pièces Shoe Boot, Be There et Look It Here ont ouvert la fête en force!
 
La fébrilité a continué de monter lentement alors que les titres I Did It, Mellow Out et Say It Louder ont suivi. Et c’est alors que le déclic est survenu. Nathaniel Rateliff & The Night Sweats avaient l’Impérial Bell sous leur emprise.
 
Tout au long du spectacle, Nathaniel Rateliff a su nous démontrer qu’il maitrisait l’art du « crescendo » d’un « set list ». De plus, il interagissait fréquemment avec les spectateurs afin de les faire chanter ou taper des mains comme sur les titres Howling At Nothing, Still Out There Running et S.O.B. Ajoutez à cela quelques pas de danse à la « James Brown », un style musical et une voix qui nous replongent dans une folk-rock du sud des États-Unis des années 50 et 60, et vous avez le « facteur » Nathaniel Rateliff auquel il est impossible de résister. Quel party!
 
L’Impérial Bell et St-Roch XP : à redécouvrir encore et encore! Les gens de l’Impérial et de l’organisation 3E travaillent fort pour offrir une belle programmation aux gens de Québec. Avoir accès à des artistes de qualité à un prix accessible, c’est une grande chance pour les amateurs et amatrices de musique de la région. Les améliorations apportées dans la salle, la qualité du son, l’ambiance, tout y est!
 
Il ne me reste qu’à vous inviter à consulter la programmation diversifiée de l’Impérial. Il y a beaucoup de bons spectacles à venir!
 
Critique et photos: Martin Bélanger
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Article publié dans: À la UNE, Blues, CONCERTS, CRITIQUES, Folk, MUSIQUE

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