Je me suis promené hier dans les artères du Festival d’été de Québec. L’ambiance était magnifique partout, notamment le Cœur du FEQ, cette zone festive et gourmande devant le Parlement qui débordait hier soir de jeunesse, de sourires et d’odeurs appétissantes.
FLORA CASH
La programmation du FEQ avait prévu une sorte de « carte cachée » en plaçant Flora Cash sur cette petite scène située au milieu des foodtrucks et des stands à bière légère. Succès de foule, oui, sans contredit. Performance réussie, nous sommes loin du but.
Ce n’est pas parce que ce duo indie pop suédo-américain fait du bruit sur les médias sociaux et que l’on sent une certaine vague sur Spotify qu’il s’agit nécessairement d’un bon produit en version « live ».
Voix déficientes et trame sonore par moments effacée ont teinté leur prestation. Flora Cash a probablement comblé ses fans mais le duo (couple dans la vie et dans la musique) n’a sûrement pas augmenté ses « followers ».
THE BROOKS
Quelle vibe, celle qui régnait sur une Place d’Youville qui s’est remplie pour voir les montréalais de The Brooks. Juste avant, Muthoni Drummer Queen, du Kénya, avait bien réchauffé avec son charisme et sa voix porteuse. Lorsque The Brooks ont monté sur la scène, le public était prêt pour un grand rendez-vous musical.
Alan Prater et sa troupe ont déversé une soul riche en arrangements où chaque musicien dans l’orchestre – huit au total – pouvait démontrer avec aplomb son talent.
Trompette, saxophone, trombone et un bassiste totalement en feu étaient au centre d’une prestation de très haute qualité.The Brooks, formation beaucoup plus connue à l’étranger que dans son patelin québécois, était définitivement LE buzz à voir hier au FEQ. Nous avons déjà hâte de les revoir!
PEDRO RODRIGUEZ